Martin Nadeau

Quelques années d’études universitaires ont suffi à Martin Nadeau pour comprendre que, tout comme lui, personne ne comprenait rien à rien, personne ne savait rien de rien et qu’au bout du compte, l’humanité tout entière n’avait jamais appris quoi que ce soit. Comme il a constamment été entouré d’imbéciles, personne n’a jamais réussi à le convaincre que, dans ce cas, la solution était probablement d’arrêter de chercher.

Il cherche donc toujours… Et quelque chose qu’il ne comprend pas encore l’a poussé à considérer l’art comme une non-solution agréable à décortiquer. Depuis il dessine, il peint, il sculpte même un peu… il écrit (nouvelle, essai, théâtre, BD), mais ne joue pas et ne danse pas (par pudeur). Et il fait (ou ne fait pas) tout ça en se demandant constamment « Mais à quoi ça peut bien servir? ».

En 1998 (m.c.), il fonde avec l’aide de Marie Duval-Hétu et de Louis Rancourt le collectif d’artiste virtuel finlarmoiement. Sa seule certitude maintenant est que l’avenir finira par lui dire qu’il a perdu son temps… encore que…

Il est aussi, depuis un certains temps maintenant, commissaire.