L’équipe

Marie Duval-Hétu



Jeune prodige plus de force que de gré, Marie Duval Hétu abandonne le violon pour la première fois à l’âge de 9 ans avant de l’abandonner à nouveau à 17 ans pour finalement l’abandonner définitivement il y a de cela quelques semaines.

Musicienne et gauchère de naissance, elle s’adonne désormais aux arts visuels avec la main droite dans le but d’explorer les voies créatrices inusitées naissant de l’exploitation d’une version édulcorée de son génie. Tragiquement, elle performe toujours aussi magnifiquement.

En 2003 (m.c.), elle fonde avec Martin Nadeau et Louis Rancourt le collectif d’artistes virtuels finlarmoiement. Sans embarras, elle se nourrit maintenant de toute l’énergie artistique pouvant être extirpée de ce nouveau handicap.

Elle est aussi, depuis un certain temps maintenant, commissaire.

Martin Nadeau

Quelques années d’études universitaires ont suffi à Martin Nadeau pour comprendre que, tout comme lui, personne ne comprenait rien à rien, personne ne savait rien de rien et qu’au bout du compte, l’humanité tout entière n’avait jamais appris quoi que ce soit. Comme il a constamment été entouré d’imbéciles, personne n’a jamais réussi à le convaincre que, dans ce cas, la solution était probablement d’arrêter de chercher.

Il cherche donc toujours… Et quelque chose qu’il ne comprend pas encore l’a poussé à considérer l’art comme une non-solution agréable à décortiquer. Depuis il dessine, il peint, il sculpte même un peu… il écrit (nouvelle, essai, théâtre, BD), mais ne joue pas et ne danse pas (par pudeur). Et il fait (ou ne fait pas) tout ça en se demandant constamment
« Mais à quoi ça peut bien servir? ».

En 1998 (m.c.), il fonde avec l’aide de Marie Duval-Hétu et de Louis Rancourt le collectif d’artiste virtuel finlarmoiement. Sa seule certitude maintenant est que l’avenir finira par lui dire qu’il a perdu son temps… encore que…

Il est aussi, depuis un certains temps maintenant, commissaire.

Louis Rancourt

Depuis qu’il est enfant, Louis Rancourt aime choquer, mentir, danser la rumba, mentir, voler, dire la vérité, mentir, entretenir la confusion, ne pas choquer ceux qui veulent être choqués et apporter son aide aux victimes de catastrophes naturelles.

Quand on comprend ce qu’il fait, on aime ce qu’il fait… mais c’est alors que lui ne comprend plus, ou comprend mieux et cesse, par conséquent, de faire quoi que ce soit… pour un temps.

Après avoir recommencé plusieurs fois sous différents noms, Louis Rancourt fonde, à la première heure du premier jour du présent millénaire (m.c.), le collectif d’artistes virtuels finlarmoiement. Se faisant, il entraine avec lui les artistes Marie Duval-Hétu et Martin Nadeau. Le succès du collectif l’ennuie déjà un peu.

Il est aussi, depuis un certains temps maintenant, commissaire.